Au fil de l'eau, Les aventures du Mathurin, Ride fast and live slow !!

Le Laos

Après nos deux jours de navigation sur le Mékong, nous avons pu voir quelques villages, champs cultivés mais surtout une végétation dense. Nous sortons juste de la saison des pluies. Le Mékong est d’ailleurs haut et agité mais praticable car le capitaine peut encore voir les balises (peinture rouge à l’extrémité des rochers).

Luang Prabang, ville sur le Mékong, style coloniale où l’on retrouve des bâtisses de style Français. Anciennement l’Indochine française.  Cela ne fait que 60 ans que le Laos est indépendant et 10 qu’il se développe. Nous avons le plaisir de retrouver des baguettes et des pains aux chocolats.

Au cours de nos ballades en scooter nous sommes face à des scènes de vie d’un autre temps pour nous. Le retournement de la terre dans les rizières se fait avec des bœufs, la récolte du riz  à la main pendant que le grand père resté seul au village  tresse les chapeaux en bambou pointus efficace contre le soleil. Nous comprenons l’utilité des petites cabanes dans chaque champ, une pause est bien méritée sous 35°. Les laotiens ont une philosophie de vie  qui se veut sereine Comme l’expression dit : « Les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser et les Laotiens l’écoutent » En effet les laotiens ne font qu’une récolte par an sur leur terre. Si cela les fait vivre c’est le principal.

Beaucoup de chose sont fabriqués main dans les villages. Les femmes sont toutes habillées en grand tube de tissu brodé replié pour faire une longue jupe pratique.  Elles cuisinent au feu de bois à la vapeur d’un chaudron dans un récipient fait en bambou…..Certains hommes allongés, plongés dans une grande détente ont l’air d’apprécier l’opium.

Luang Prabang sera aussi l’occasion d’assister aux rituels d’aumône des Monks (les moines). Tous les matins à 6h30, dans le silence, les 350 monks des différents temples de la ville, vêtus d’orange descendent la rue en récoltants le riz des fidèles.  Faisant vœux de ne rien posséder, ce sont les fidèles qui leur font dons de tout le nécessaire lors de leur offrandes aux temples ( savon bougies etc….). Chaque homme bouddhiste doit faire une retraite d’un mois maintenant réduit à une semaine avant de se marier ou de rentrer dans la vie active. Ils rejoignent les moines, les enfants livrés à eux-mêmes y sont recueillis également.

Le Laos sera l’occasion de tester différents transport. Après le slow boat sur le Mékong, c’est le bus de nuit pour rejoindre Vientiane. Les bus sont confortables avec oreillers, couvertures… Sylvain a l’impression de retrouver sa cabine comme sur un bateau. Le mouvement des vagues me bercent d’avantage pour ma part que les virages dans les montagnes. Un arrêt pour le chauffeur à 2h du matin nous permet de manger un plat thaï, avec un coupon compris dans le prix du trajet. Non merci t je vais plutôt essayer de m’endormir le temps que le bus est à l’arrêt.

Nous testerons également le train de nuit de  Vientiane à Bangkok. Plus amusant, un steward, un service de bar, plats très bons cuisinés, petit déjeuner au lit  royal!!! Sylvain a l’impression de retrouver une couchette sur un bateau offshore, le même bruit infernal de moteur, il dormira comme un bébé, moi beaucoup moins.

Nous sommes restée à Vientiane deux jours à la Villa Laos, une belle demeure tenu par une femme charmante qui a étudié à Dunkerque et parlait donc très bien français. Elle nous a expliqué l’histoire de cette maison qui était en fait deux maisons jumelles construites par son arrière-grand-père pour ses deux filles. La maison est agréable, fraiche avec ses grandes pièces ventilées par ces grandes élises au plafond.

Nous décidons de partir plus tôt pour retrouver la plage de Ko Chang. 3 semaines sans océan pour mon loup de mer, c’est tout juste supportable.

Ko Chang est une île montagneuse où l’objectif est de trouver un coin sympa pour terminer notre voyage et revenir à la maison en forme au bout d’un an de périple. Première escale dans un trois étoiles perdu au bout une péninsule avec une immense piscine. Parfait !!! Deuxième spot : bungalow pas cher dans jardin pour la fraicheur, accès à la plage d’eau claire et chaude, vue sur les îles, avec restaurant très bon et pas cher. Parfait. Nous retrouvons les couchers de soleil sur la mer, le ciel  puis la mer se colorant de rose. Un bel endroit pour faire le bilan

 Bises à tous

Sylvain et Emilie

Voir les photos en haut à droite du Laos et de Kochang. 

Premier pas pour nous en  l’Asie, découverte….

Nous débarquons à Bangkok où nous passons une journée chargée d’imprévus. Partis à pied pour le grand Palais, nous nous faisons embarquer par un tuk-tuk avec le coup classique : Il y a une grande cérémonie au grand Palais, je vous fais visiter un autre quartier en attendant et vous ramène à 12h au grand Palais pour 40 Bath, 1 euros. Ok parfait notre première ballade en tuk tuk dans Bangkok !!!!

Nous avons visité des temples, très agréable ballade, guidés par ce tuk-tuk man. Puis il nous dit qu’il nous emmène dans une boutique où l’on n’a pas à acheter mais qu’il gagnera un bon d’essence.  Notre zen attitude et notre bonté nous perdra, nous acceptons, résultat une chemise sur mesure pour monsieur.  Nous passons une bonne matinée finalement, mais nous comprenons le manège des taxis et tuk-tuk et nous ne ferons plus avoir.

Nous souhaitons fuir la Thaïlande « touristique ». Il faut donc comprendre, s’adapter, choisir ses quartiers, prendre les petites ruelles et vous pouvez alors profiter d’un climat tranquille thaïlandais. Tout ce fait  calmement, tranquillement,  c’est boudhiste.

Un ballade en immense barque, équipée d'un moteur de tracteur, pilotté par un thai tombé d'affection pour le Mathurin, nous emmenera au marché flottant.

Le midi, notre premier et pas le dernier Pad-thai , d’une installation sur le trottoir. Un plat de  fine patte de riz avec un bouillon et viande ou boulettes, la touche thaïlandaise qui transforme un plat simple en un bouquet en bouche : délicieux. Ces restaurants trottoir avec  tables et chaises ou cuisine itinérante tracté par un scooter débitent un nombre impressionnant de plats pour 20 à 60 Baths (50 cts à 1€50).  A tous les coins de rues, il y a à manger : petites grillades sur un foyer de cendres, wok riz frit poulet,  crêpes à la banane…

Nous visitons les deux anciennes villes Ayuthaya et Suhkhotai, temples, boudha debout, allongés...encore debout, assis…. Nous en verrons un grand nombre avec beaucoup de fidèles qui viennent prier et faire des dons pour acquérir du mérite.  Notre préférence pour Suhkhotai, plus loin de bangkok, moins de monde,  où nous nous  baladons en vélo dans le grand parc vert et désert, zénitude et méditation assurée.

Retour dans une grande  ville, Chang Mai. La circulation est dense sur les grandes artères et attention la priorité n’est absolument pas aux piétons. Comme tous roulent tranquille, scooter, voiture, taxi rouge collectif, il faut calculer et se faire un passage : essayons les passages piétons peut être un peu plus sûr !!!! pas vraiment.

Une ribambelle de salons de massage, le tout est de choisir le bon. Nous préférons les familiaux avec la mamie et les enfants plutôt les jeunes filles en jupe très courtes : Welcome, Massage massage 200 bath 200 bath….. 5 euros pour  1 heure.  Un massage quotidien  mais pas de massage thaï pour l’instant. Rien qu’à voir les schémas explicatif ça fait peur. Le relax est déjà bien appuyé et  la réflexologie doit certainement agir sur les organes tellement il est appuyé…  Peut-être que un massage par jour c’est un peu trop. Stoppons les massages quelques temps.

Nous déambulerons dans de  nombreux marché de nuit, de jour, touristiques, locaux…

Chang Rai , plus petite ville avec moins de circulation qui nous permet de louer un scooter. Nous retrouvons notre liberté à la découverte de la campagne.  Notre première destination est le temple blanc. Œuvre récente d’un artiste architecte peintre qui est étonnante par son immaculé blancheur rendu avec de  la chaux et une multitude de petits miroirs. A la fois traditionnel par sa forme mais original par des représentations  siniques de démons, têtes de mort et peintures des tours du World Trade Center de New York enflammées par une pompe à essence, Mickaël Jackson et Spiderman ne pouvant rien n’y faire, bouddha  trônant au fond tout d’or vêtu, non plus d’ailleurs.

La campagne de rizière, de champs de thé nous offre des couleurs de vert magnifiques et des scènes de vie.  Très heureux de notre escapade campagnarde, nous relouons pour une deuxième journée : destination montagne et cascade. La  route n’est pas toujours très praticable  mais mon pilote assure. J’ai seulement à monter à pied les trop grosses côtes sous 35°( Toujours dans le but de fuir les groupes de touristes, nous aurons de belles surprises comme notre pause déjeuner dans un village perdu entre deux cols de montagnes. Les familles vivent  de l’exploitation de champs de thé et de la récupération du sable de la rivière qui borde le village. Un pont étroit de bambou permet d’accéder au village. De nombreux enfants jouent  joyeusement dans la rivière puis s’octroient une glace fait d’un bloc de glaçon râpé avec plusieurs sirop dessus.

Nous partons pour le Laos.

Après avoir passé la frontière, le Mékong, nous le descendrons  pendant deux jours en slow Boat jusqu’à Luang Prabang avec halte dodo à Pack beng. Nous apprécions cette navigation tranquille à découvrir les paysages avec le bruit des clapotis des vagues. Quelle chance d’avoir choisi une place loin du moteur diesel. Nous ne craignons rien malgré les forts courants, le moteur a reçu des offrandes pour le protégé, œillet d’inde jaune et verre d’eau.

Prochain message : Le Laos où nous y séjournerons deux semaines.

Sylvain et Emilie

Les Photos toujours en haut à droite

Bizs

Arrivée à Brisbane, nous sommes restés le week-end tranquille, sans rouler, après les  2400 km en Nouvelle  Zélande. Une  rivière passe  au milieu de  Brisbane et offre des bords aménagés très agréables.

Les  étudiants et le  monde des affaires se mélangent le matin avec tous, une tasse de café à la main. Les cafés ne manquent pas, mais pas de petit expresso, que des grandes tasses de black regular et cela toute la journée. Le soir,  les rues piétonnes s’animent de petits concerts et de pépettes en tenue de soirée….

Nous profitons pour visiter le zoo appelé sanctuaire aux Koalas. Des centaines de Koalas, des kangourous, perruches, chauves-souris, show de chiens de bergers….

Bienvenue en Australie où les animaux sont  bien différents de chez nous,  sauf les chiens peut être.  Les  oiseaux chantent différemment,  leur sifflement ressemble à celui d’un homme, d’autres à un rire… Ils sont nombreux dans les arbres des campings que nous fréquentons et nous réveillent le matin avec toujours un chant différent  selon la région où l’on est.

Mes préférés sont les perruches, vertes, la tête bleue, le ventre rouge  et le cou jaune. Lorsqu’elles décollent, elles offrent une palette de couleur, mais je dois avouer qu’elles font un sacré bordel toute la journée et particulièrement au coucher du soleil et ensuite plus rien jusqu’au lever.

Les hirondelles punk sont pas mal non plus ou les bush turkey (dinde sauvage) noires avec les têtes rouge vif et un triple menton jaune qui pend et bouge avec ses déplacements. Le préféré de Sylvain est le pélican. Imposant il plane comme un avion et atterri en faisant du ski nautique tranquille tranquille…

Nous avons été entourés de 6 pélicans lors d’un pique-nique : c’est impressionnant, d’énormes dindes avec un bec de 60 cm et un petit crochet au bout. Tu te demandes à quel moment ils vont te piquer ton assiette…

Et il y a des serpents, sujet moins marrant car mortel. Nous avons fait deux rencontres, un qui a traversé devant notre van,  et l’autre en se baladant sur la plage allant mangé un petit lézard. Pas bouger, on recul, on se casse !!!

L’Australie est immense, nous ne ferons qu’une petite partie de la côte Est. De Brisbane, nous sommes montés jusqu’à Agnès Water par les petites routes,  voir chemins en gravier dans les forêts. Cela nous a permis de découvrir les kangourous en liberté cohabitant avec les vaches ding ding ding !!!

Plusieurs stops : à Ti-Can Bay où il y a des dauphins qui viennent prendre le petit déj’ tous les matins à 8h sur le bord de la rivière. Belle retraite pour eux qui ont servis aux militaires de sonar naturel dans leur jeunesse.

Justement un exercice militaire grandeur nature à lieu dans cette bourgade, nous assistons à une patrouille de nuit d’une cinquantaine de militaires avec leurs lunettes de vision nocturne,  on se serait cru dans un village occupé, comme si une attaque pouvait arriver à tout moment.

Rainbow Beach où une magnifique dune surplombe une falaise donnant sur l’océan.  La vue était splendide avec les parapentes qui décollaient et domptaient les courants de vents.

Le sable en surface, couleur sable,  cachait des couches en dessous de couleurs de sable différents  : orange, blanc, marrons, noir, prune. Une magie de la nature. Rainbow, arc-en-ciel !!!

A Agnès Water, notre point le plus au nord, nous avons découvert les campings gérés par le parc national de conservation, un peu comme en Nouvelle Zélande. Bonne nouvelle pour le porte-monnaie, car c’est seulement 6$ par personne. Royalement situé en bord de mer face à Fraser Island en pleine nature.

Les Australiens et le camping : Ils sont super équipés pour certains. Des remorques qui se transforment et font go go gadjet  avec la cuisine  intégrée. 

Dans ce camping comme  le feu était encore autorisé vu la proximité de l’eau, pleins de petits  brasiers ornaient le bois qui servait surtout à cuisiner. Il y a une transhumance des caravanistes. Ils fuient le froid du Sud l’hiver en montant au nord, et inversement au printemps,  ils rentrent à la maison passer l’été, la plupart retraités paisibles…

Activité favorite des Australiens, le camping et la pêche : tôt le matin et certains à la nuit tombée, hommes, femmes, enfants, anciens mais aussi les jeunes  « la trentaine » aiment pêcher à la canne et aux leurres souples, vous expliquera Sylvain maintenant bien documenté et décidé à s’y mettre en rentrant….

Le village de 1770, oui c’est le nom du village, est une institution pour la pêche. Equipés de leur bateau en alu, ou canoë, il passe la journée sur l’eau. Mais à vrai dire nous n’avons pas vu beaucoup de poissons remontés, plutôt des bières descendrent. Ce village est connu pour être le lieu où l’aventurier découvreur Mrs Cook a posé l’ancre en débarquant en Australie en 1770. Pas évident pour la navigation car la baie est recouverte de banc de sable qui apparaissent et disparaissent suivant  la marée. Nous pouvons aller sur les ilots de plage à marée basse.

En Australie il y a aussi le SUUUUURF…..Une institution, un life-style,  où  aussi toutes  les générations, les hommes, les femmes, old-school, new-school, papy et mamy avec leur longboard  prennent des bouillons comme les autres…Ambiance assurée sur la plage au village un peu hippie de Byron Bay…

Ce pays est immense, de longues distances à parcourir pour pouvoir le visiter. Nous en avons fait un tout petit bout mais avons pu découvrir, un peu leur mode de vie, l’esprit joviale, blagueur…. Sportif 6h de mat à l’eau ou tennis au pied avant d’aller bosser…..prenne le temps de vivre car apéro à 17h…

La douceur de vivre de l’ Est Coast…. Barbecue, bière, surf, plage, camping

Tous les coins de ce pays doivent être différents et à découvrir…..

 Sylvain et Emilie

Clic en haut à droite pour les photos....

PS: des photos d'Auckland ont été rajoutées également, cf album Auckland

La Nouvelle Zélande, la magie opère…

Nous ne savons pas exactement à quoi nous attendre. De grands espaces, deux îles Nord et Sud. La température tourne autour de 12, 15° soit la moitié de la Polynésie. Le soir et la nuit vers 5 °, humidité et brouillard…

La première étape  est de louer  un camping-car. Le  centre d’information nous met en contact direct avec la compagnie qui viendra nous chercher à l’aéroport. Nous sommes impressionnés du service pour les visiteurs. (nombre de brochure, téléphone à disposition…), il y a un vrai ministère sérieux pour ça : le ministère de l’industrie du tourisme…

Première journée à Auckland, ville portuaire avec  les fameux class América  de la team New Zélande  qui emmène faire des ballades ou match race, mais malheureusement tout le week-end était réservé. Une prochaine fois…

Nous nous sommes équipés de vêtements chauds et  techniques «style  Damart » pour moins sentir le froid, ajoutés un bonnet, des gants et un coup vent, de grosses chaussettes,  nous sommes parés.  

Nous sommes en réalité en sortie d’hiver qui n’a pas été très rude car peu de neige, les arbres fleurissent et les oiseaux chantent.  Contents finalement de ressentir la fraîcheur sur nos joues après presque un an au soleil pour Sylvain.

Nous descendons ensuite progressivement vers le sud à bord de notre van neuf et  très bien aménagé. Les sacs à dos sont posés pour trois semaines. Nous faisons les courses et notre petite popote, ça sera des soupes vu la température.

La route est belle, et dès le début nous admirons les prairies vallonnées avec des centaines de moutons, des volcans, il y en a neuf autour d’Auckland.  Nous sommes sur une terre volcanique où séisme et éruption peuvent frappés.  Dans la région thermale de Roturora, près du lac de Taupo, nous assistons au spectacle des fumeroles au long de la route, dans les champs, des vapeurs qui sortent de la terre et montent jusqu’à rejoindre la brume du matin. Nous trouvons des  bains de boues chaudes qui font des bulles, un jacuzzi de boues qui ne nous donnent pas envie. Nous nous  offrons plutôt un spa aux piscines d’eau chaudes, très chaudes. Très agréables…

La première nuit en camping-car sauvage ne sera pas en pleine nature mais sur un parking au bord du lac Taupo où à notre réveil de nombreux oies et cygnes noirs se dessinaient dans la brume matinale. Magique.

Nous poursuivons notre route vers le Sud par le centre dans les routes enlacées  pour découvrir le mont enneigé Tongorio. En montant au village Whakapapa nous perdons 5 degrés en 3 minutes et 3 km.

Nous avons eu beaucoup de chance de le voir dégagé car le lendemain brume et petite pluie qui ne nous empêcherons pas de faire notre première ballade dans cette nature surprenante, majestueuse. Les forêts gorgées d’eau sont remplie de mousse. Les fougères de toutes les couleurs comme en automne.

Sur la carte un Mont nous interpelle à 2517 m d’altitude juste en bord de la mer Tasman. Le mont Egmont. La route la plus directe est la forgotten road  «  la route oubliée »…

Un panneau indique prenez de l’essence avant d’empreinte la route de 150km.  Une succession de paysage magnifique nous attendait avec des gorges d’une hauteur vertigineuse,  des hautes fougères, des prés à perte de vue avec moutons et vaches et leur petits car nous sommes tombés à la naissance des agneaux et veaux, trop mignons...   Quelques fermes éloignées  de plusieurs dizaines de km les unes des autres. Spectateur nous  roulons tranquillement, seuls pas gêné par la circulation. Le pays est grand avec seulement 4.8 millions d’habitants…et 60 millions de moutons.

A mi-parcours, Whanga,  un village auto- proclamé République, accueillait avec plaisir de nouveaux habitants pour le repeupler. Au bout de 22km un panneau nous indique que nous re-pénétrons en Nouvelle Zélande. Du jamais vu !!!

Le mont Egmont est  de toute beauté, vêtu d’une fougère dense jusqu’à son chapeau de neige. La chance du temps est encore avec nous, car les nuages le découvrent petit à petit pour un soleil tout l’après-midi. Magnifique.

Nous pourrons l’admiré de loin jusqu’à la côte ouest. Notre camp, à l’embouchure d’une rivière nous donnera aussi un spectacle. Nos voisins caravaneurs et pêcheurs viennent pour pêcher une sorte d’alevins de Nouvelle Zélande vendus 100 $ le kilo. De bons matins équipés de notre café, nous les regarderons attendre la marée munis de leurs grandes épuisettes.  Le site est spectaculaire pour nous car il est formé d’énormes dunes de sable noirs avec des vaches sauvages, une plage bordée d’une falaise laissant découvrir ses strates, des galets de toutes les couleurs et une quantité de bois flottés.   

Nous descendons la côte Ouest jusqu’à Wellington vers l’embarcadère du ferry pour l’ile de Sud.

Nous cherchons toujours des spots pour passer la nuit qui nous offre au réveil  un décor agréable, d’ambiance seul au monde dans la nature. Nous avons toujours réussi à part à Wellington où une amende sera la surprise du matin pour avoir passé la nuit sur le parking du port.

En NZ, nous pouvions nous arrêter passer la nuit à n’importe quel endroit sauf contre-indication, puisque nous étions équipés d’une douche et d’un wc.  Des DOC (Département of conservation)  situé dans les parcs nationaux sont à disposition des campeurs et géré par les Rangers avec une donation de 5$ par personne.  Nous en trouverons de vraiment sympa et isolés dans le sud.

 La traversée de 3h a été mouvementé pour moi et tranquille pour Sylvain. On navigue dans les quarantièmes rugissants…. Arrivée à l’île du Sud nous rentrons par une passe étroite pour 1 heure 30 de navigation dans les fjords. Très très beau panorama….

L’île du Sud nous reversera   son quota d’émotions encore…

Nous avions rendez-vous avec une colonie de phoques à fourrures sur le côte de la mer de Tasman. Ils étaient là, sur leur rocher à se prélasser. Les petits étaient nés, ils jouaient ensemble dans une flaque d’eau à l’abri de la mer bien agitée. Le déplacement des phoques n’est pas une chose facile. Essayer, vous de marcher avec deux paires de palmes !!!

La côte ouest  est belle, découpé, nous a fait penser à la Bretagne, belle île... La pluie et le vent nous ont bien bercées une nuit entière. Il pleut 12m par an  dans cette région, ça donne une idée.

Nous décidons de ne pas descendre plus  au sud  au vue des températures qui descendaient au fur et à mesure surtout la nuit. Le givre sur le pare-brise au réveil a été notre limite, le camping-car n’est pas isolé !!!

Nous retraversons l’île vers l’est, normalement abrité du vent,  en direction de Christchurch notre destination finale.  A nouveau sur de belles routes laissant défiler de fabuleux paysages : Gorges, forêts d’exploitation de pins… Nos deux arrêts dans les doc nous ont coupés le souffle, au milieu de la nature, de la forêts. Respirer profondément et méditer, vous êtes seul au milieu de ce spectacle majestueux. Sylvain réussi même à faire un feu avec du bois mouillé, pour éloigner les loups dit-il... Comme en pleine mer, le ciel est rempli d’étoiles puisqu’il y pas de lumière artificielle à des dizaines de km à la ronde. Nous mangeons et dormons tôt suivant le coucher et le lever du soleil, c’est-à-dire 18 h et 6 h du matin.

Pas habitués à la montagne, nous sommes restés sans mot sur la route de Lewis Pass qui nous entourait pendant de nombreux km de ses monts  enneigés appelés les Alpes.

L’arrivée à Christchurch a été émouvante et  triste car la ville a été ravagée par le tremblement de terre en 2010. Ils ne savent pas s’ils vont reconstruire car attendent encore des secousses. Cela explique pourquoi nous avons rencontrés beaucoup de monde dans les campings aux alentours car les gens n’ont pas pu être relogés.

Et oui la Nouvelle Zélande repose sur deux failles qui l’ont créé mais qui la rend fragile. A tout moment une grande catastrophe, un tremblement de terre peu arrivé. Au lieu de ça elle nous a offert un fabuleux spectacle avec un temps clément, dégagé pour la regarder, avec quelques brumes et petites pluies pour ressentir cette atmosphère particulière

2400 km  à travers le pays, les décors et paysages changent en un instant, comme si vous passiez des portes….on en prend plein les yeux en permanence…. Un gros coup de cœur pour ce pays.

A bientôt,

Emilie et Sylvain

photos et vidéo, 4 albums pour la NZ, tu cliques en haut à droite, lien voyage deuxième partie

Bonjour bonjour,

Depuis Bora Bora, la vue depuis l’avion des îles des Tuamotu donne une bonne idée de la forme géographique des atolls coralliens de l’archipel …

Ses îles forment des anneaux avec en leur milieu un lagon. On y pénètre par les passes, lieux de forts courants et d’une vie sous-marine dense.

Paradis de la plongée, les spots de Rangiroa et Fakarava sont classés dans les tops 10 mondiaux. Allons voir ça.

Première escale : Rangiroa et la pension Chez Olga. La configuration de l’île est simple, 10 km de long sur 800 mètre de large, donc une seule route dans la longueur…Impossible de se perdre…

Olga et son mari, entrepreneur du bâtiment, ont construit des bungalows en bord de lagon…Elle a recueilli une dizaine de chiens, le plus petit s’appelle Rocky, c’est le plus failli….faut faire attention quand on rentre la nuit à pas se faire croquer…

L’activité de la plongée draine pas mal de tourisme, on compte 7 clubs de plongées et 17 pensions et hôtels. Et tous fonctionnent apparemment…

Je prends rendez-vous chez yakaplongée, petite structure, bon accueil, la plongée personnalisée…en route pour la passe de Tiputa : wouah, immersion dans le grand bleu, ça grouille, visibilité extraordinaire…Nous démarrons la plongée côté océan en suivant le tombant pour aller dans la passe et faire l’entrée dans le lagon en dérivante.

C’est pas facile de décrire avec des mots une telle plongée pour un non expert comme moi, mais j’en ai pris plein les yeux et des sensations nouvelles magique avec les gros animaux comme le requin marteaux et les raies mantas, les requins, napoléons, mûr de barracudas, dauphins etc, etc … 26 m de profondeur, une première pour moi aussi …Une danse avec une tortue clôturera la plongée…

Je passe le reste de la journée ébahi, détendu sourire aux lèvres sur la terrasse de Olga face au lagon de Rangi…Coucher de soleil, bière fraîche, olives….J’y retourne après-demain.

Emilie n’est pas allée au fond mais à côtoyer ses premiers  requins et vue la passe de Tiputa d’en haut, c’est-à-dire en snorkling en effectuant 3 descentes de passes en dérivante avec le courant rentrant….Une colonie de dauphins vivent dans cette passe,  pendant le mascaré (vagues crées avec le courant descendant vers l’océan), les dauphins y viennent jouer chaque jours…Emilie ira tôt un matin assister au spectacle, elle l’aura pour elle toute seule, le touriste n’est pas matinal comme nous… un peu plus tard de retour sur Tahiti, Emilie ira plus loin, nage et baignade avec les dauphins….

La Polynésie et le tatouage ?

Nous restons 6 jours sur Rangi, au fur et à mesure du séjour l’envie grandi…j’observe, je m’informe de l’histoire, des symboles et significations…je rencontre Thavy, professeur d’art plastic et  tatoueur sur Rangiroa. Rendez-vous pris, il me donne un livre très précis sur le tatouage marquisien et les significations des symboles…Je vais composer personnellement  mon tatoo, l’artiste le mettra en forme. Ce tatoo raconte une histoire et des moments fort de ce voyage commencer il y a 1 an maintenant….Ce faire tatouer ça pique, mais une fois commencer faut bien finir, alors tu sers les dents de temps en temps…c’est perso, mais c’est réussi, je suis content…esthétique et souvenir gravé….

Nous passons 3 autres jours sur l’île de Fakarava, à quelques milles nautique de rangiroa…le maramu s’est levé, coup de vent saisonnier, l’excursion prévu sur le lagon est compromise…Ballade à vélo, et discutions avec de nouveaux  copains  de voyage, un couple de chti’ biloute hein ! David et Michou en voyage depuis plus d’1 an avec une sommes d’anecdotes croustillantes et drôles…Ils arrivent de traverser toute l’Asie depuis St Petersboug…ça rigole dûr !!!

Suite d’un échange avec Céline, amie et océanographe qui a fait le voyage sur le Tara et escale ici il y a 1 an nous allons à la rencontre de Ato…Nous le trouvons sur le platier en famille à la pêche aux alvins de poissons avec des moustiquaires pour chalut…il se souvient bien de Céline et du capitaine Hervé et d’un petit échouage sur une patate de corail du Tara…Il en rigole encore.

Il nous donne généreusement une poignée d’alvins avec lesquels Emilie fera sur ses conseils des beignets délicieux..hummmm !!!!

La vie est tranquille sur Fakarava, un concours de pétanque inter-île anime le village tout le week-end, nous sommes convié à un bœuf musicale avec Ukulélé et chants polynésiens… «  la vie est douce à fakarava, je t’aime mon île làlàlàlàlà !!! »

Retour sur Tahiti où nous retrouvons Laurent, Hélène et le petit Paul qui a grandi depuis 5 semaines…Il marche. Le séjour polynésien va s’achever par une petite dernière soirée à la fête foraine et manège pour Paul…Un repas aux roulottes sur le front de mer et le voyage va se poursuivre en direction de la Nouvelle Zélande où nous sommes actuellement. Autre ambiance, autre climat mais top également….Nous vous raconterons ça au prochain post….

Au début de notre séjour en Polynésie nous avons assisté aux fêtes du Heiva, concours de chants, danses et sports traditionnels. Impressionnant et spectaculaire au vu du nombre de danseurs ( 60 à 100) vêtu de différents costumes naturels et de leur coordinations…Nous avons passé un bon moment…et c’est un concours très sérieux… voyez les photos…

Portez-vous bien et à bientôt…

Sylvain et Emilie

Photos et vidéo : liens en haut à droite de cette page

Huanine, île verte, sauvage et accueillante.

Comme à la maison à la pension d’Armelle, où nous sommes pendant 3 jours les seuls locataires. Philipé, qui a construit avec son neveu la pension est maintenant le gardien, il dort d’ailleurs dans le salon. Typique avec le sol en corail jusqu’à la salle de bain, surprenant, beau mais difficile pied nu !!! Le toit  de palmes : Les feuilles de palmiers sont séchées après bain dans l’eau de mer pour éviter qu’elles ne pourrissent avant d’être tréssés. Une terrasse sur pilotis fera notre bonheur pour notre gym du matin et nos apéros du soir.

Nous avons à nouveau pédalé pour découvrir l’île. Des pentes et descentes de 15% nous attendaient sur tout un versant.  Avec des vieux vélos à rétro-pédalages, nous choisissons l’option à pied plutôt que ravin.

Des ballades en kayak nous donne accès à des motus déserts avec des teints de bleu vert selon la profondeur. L’eau est claire…hummm !!! 

La façon de vivre à Huahine est centré sur le plaisir que l’on prend. Ils travaillent presque tout le temps, aux champs, à  prendre soin de chez eux, débroussailler, aller à la pêche, à faire des colliers, à tresser les feuilles de palmiers mais au rythme polynésiens. La nature leur donne à manger. Nous nous faisons une rasia de thon cru citron lait de coco et de fruits. On va certainement rentrer affutés et tout bronzer :))

https://picasaweb.google.com/106617461360553404906/Huahine

Raiatea île sacrée deuxième  centre économique de Polynésie après Tahiti.

En réalité île de 12000 habitants de 21km sur 9, un bourg un peu animé avec deux rues commerçantes, agréable car à la bonne taille pour nous contrairement à Papeete. Nous avons trouvé un camping au sein d’une cocoteraie de 9 hectares  Attention aux chutes de coco. Le lagoon est calme vue sur Bora Bora au bout du ponton de bois. Il y a 2 tentes plantées, nous et un couple de suisse bien sympathique, en voyage aussi…nous passons de bonne soirée rigole autour du BBQ .

Ile sacré car le plus grand nombre et important  site de Marae (sites archéologiques)…Sur une des photos une très haute pierre dressée où Sylvain pose pour montrer la différence  de taille. Cette pierre servait de toise pour mesurer les gens et les guerriers, elle est de la taille du Roi de l’époque. Chaque personne plus grande que le Roi avait la tête coupée. Il est rapporté qu’à cette époque ils étaient des géants….On peut le croire vu les gabarits actuels de certains polynésien et des pierres qu’ils déplaçaient pour ériger ces marae.

 En discutant sur le port avec une famille en train de pêcher, nous avons été invités à passer le dimanche chez eux. Ils habitent au sud de l’ile, lui Vanetea est pêcheur et s’occupe de l’exploitation des fleurs de famille, Yoyo la maman est hôtesse sur les voiliers de charters et fleuriste. Adorable, ils nous ont accueillis chez eux, terrain donnant sur le lagoon. Nous avons préparé le Uru, plat traditionnel,  fruit de l’arbre à pain cuit au feu avec du beef (importé par contre), très bon que nous allons essayer de refaire, car ces fruits sont en quantités aux cours de nos ballades. Ils nous ont appris à faire des assiettes en feuilles de palmier tressés que l’on peut jeter après, biodégradables :))

Chargé tous dans le pick-up direction la rivière. Vanetea nous installe des feuilles sur les pierres ou troncs d’arbres pour s’asseoir et un petit feu étouffé de feuilles séchées pour éloigner les moustiques. Moment authentique, très agréable avec une petite bouteille de rouge car les polynésiens ne sont jamais contre. Cela leur joue des tours car ne savent pas s’arrêter.

Premier e excursion organisée !!  Avec Edwin visite de Tahaa, à recommander. :Snorkling dans le jardin de corail, il donne à manger naturellement aux poissons qui viennent nous voir en nombre. A l’aide d’un bâton il perce un oursin, à refaire car c’est magnifique de palmer autour de centaines de poissons multicolores. Question est ce que les poissons ne se blessent  pas en ramassant les épines ??  Repas traditionnel poisson cru, poisson sauce vanille, délicieux. Visite d’une ferme perlière et d’une vanilleraie. Traversée de l’île en 4X4 La totale. Super journée…

A notre départ de Raitea yoyo est arrivé avec 3 colliers de coquillages qu’elle nous a mis au tour du coup, symbole de bons moments passés et d’amitié. Emotion car c’était effectivement de bons moments.

 https://picasaweb.google.com/106617461360553404906/RaiateaTahaa

Bora Bora, île de la lune de miel.

Nous ne souhaitions pas vraiment  y aller mais il fallait y faire escale pour la connexion vers  les Tuamotu. Résultat nous avons trouvé une superbe pension  dans nos prix avec  notre terrasse vue sur lagoon.  Nous apprécions durant ces deux jours les baignades dans cette eau magique car c’est vrai que le lagoon vaut le coup pour son turquoise canard WC et son immensité de différents bleus. Le reste tombe un peu en décrépitude, l’ambiance n’est pas la même.  Les habitants ont l’air désarmés par ces grands hôtels qui renferment des clients qui ne sortent pas de leur chambre car ils sont en lune de miel. Et parfois très riche…

https://picasaweb.google.com/106617461360553404906/BoraBora

Arrivé aux Tuamotu, chez Olga et ses chiens….autre ambiance, comme chez les opticiens…Atoll….et ambiance Grand Bleu… plongée avec les grosses bêtes sous-marine….

Suite au prochain post…

Photos : tu cliques en haut à droite, lien voyage deuxième partie…. ou sous texte

Les videos arrivent à surveiller semiane prochaine

Bises à tous

Sylvain et Emilie

 Hello everybody, nous voilà reparti pour de nouvelles aventures.

Une escale à New York, nous a pour le moins étonné et ravie. Nous ne sommes pas friand de grande ville l’un comme l’autre, nous attendions de voir.

Dès le premier jour, allons vers le 7 ème ciel…. 70^ème étage du Top of the Rock «  Le Rockfellercenter », vue impressionnante sur l’île de Manhattan,  île de 21 km par 3 et demi, chaque M2 est optimisé.  Des dizaines et des dizaines de gratte-ciels et une immense tache verte « Central parc ».

Les ballades dans les différents quartiers ont été très agréables car la ville et son organisation  brasse le flux de personnes et de la circulation avec fluidité, organisation made in USA.  La ville n’est donc pas étouffante même avec les 90 degré(Faraneit) à l’ombre. Nous sommes tombé en pleine période des soldes d’été, nous avons donc fait les soldes à Soho, New York,  Sexe in the City à la façon Carrie Bradcho, sauf que étant limité par la taille du sac à dos, qui est déjà full, on a rien acheté, sauf un slip de bain pour la prochaine destination, le Pacifique et ses ïles….

Cette ville a tellement de facette qu’il va falloir y revenir pour Emilie frustrée de visiter les boutiques sans pouvoir acheter de sap made in NY fabriqué en Chine….

Après cette escale de 4 jours en Amérique, direction La  Polynésie pour 5 semaines…..

Ia orana…(bonjour )

Nous avons été accueillis par des amis de Sylvain : Hélène, Laurent et le petit Paul sur leur voilier,  le Mandragore.

Quel bel atterrissage, sur un bateau  dans le lagon de la marina de Taina chez des gens adorables.

Ils sont installés depuis 3 ans maintenant après une belle navigation, voyage,  depuis  Noirmoutier où ils étaient  voisins à l’époque avec le Djapakounet’…

 Ils nous ont fait découvrir la montagne de Tahiti, le mont Maurau : Petite marche dans une vallée arrivant  sur une rivière avec  toboggan et piscines naturelles dans la roche.  La montagne est impressionnante de  vert, abrupte, c’est beau !!!

C’est le mois du Hieva en Polynésie, festivités de danse, chant, jeux, course de Va’a ( pirogue traditionnelle à 6 rameurs) sont au rendez-vous tout le mois de juillet pour notre plus grand plaisir. Nous y repasserons à notre retour de Moorea le we prochain…

Nous avons établis notre programme pour la Polynésie car il nous fallait réserver notre pass de vols inter-îles.

Papeete - Moorea - Huahine- Raiatea -Tahaa -Bora Bora -Rangiroa – Fakarava et Tuamotu…

Nous écrivons ce post,  installés à Moorea dans un petit camping à la pointe Huru. Notre tente à vue sur le lagon, avec une plage déserte. Les couleurs sont comme la Martinique puissance 10. Nous atteignons une plénitude. ROYAL.

Première expérience de plongée pour Emilie, un baptême et petite exploration sur le tombant  de la passe. Petite structure, Grégory et sa femme tienne ce petit centre depuis 6 ans après 5 ans aux Maldives, Kenya, Egypte…Emilie fait ses premières bulles et se sent alaise rapidement, découverte de nouvelles sensations et de moment de détente de l’effet plongée…j’ai accompagné cette plongée, ce qui m’a permis de me faire un refresh, les réflexes sont revenu rapidement, malgré 2 ans sans plongée, mais grâce à la solide formation initiale de Nautilus plongée aux Sabias, pas de problème.

Nous  avons loué les vélos pour découvrir l’île et la fameuse baie où Mr Cook, l’aventurier explorateur a posé l’ancre pour la première fois….

Bises à vous tous…

ATTENTION IMPORTANT NOUVEAU LIEN POUR VOIR LES ALBUMS PHOTOS : https://picasaweb.google.com/106617461360553404906

LIEN EN HAUT A DROITE SUR LE BLOG, AVEC LE LIEN DE LA PREMIERE PARTIE DU VOYAGE TOUJOURS ACTIF, AVEC LE MATHURIN

Sylvain et Emilie

Bonjour bonjour, saoufé lé bon pa ni problem ?

Et oui depuis notre dernier message, le Mathurin et son équipage n’ont fait que de petites navigations à la découverte de la côte caribéenne de la Martinique, nous avons passé plus de temps dans les mouillages, prendre la température des lieux, se faire des amis, passer du temps et quelques apéro-dîner-bain de minuit à faire les étoiles de mer (spéciale dédicace à Julie sur le bateau rochelais Soleya ) plus les activités habituels des navigateurs en escale….je vous laisse imaginer….

Nous sommes donc montés, enfin par la mer je veux dire, jusqu’au village de St Pierre dans le nord où nous avons posé l’ancre au pied du Mont Pelé, célèbre pour son éruption destructrice de 19….j’ai oublié la date, c’était l’après-midi, une centaine de bateau ont brûlé ce jour et le village rasé corps et biens…

C’est ici que nous avons connu Daniel, nous faisions de l’auto-stop pour rejoindre l’Anse Couleuvre armé de pelles et de pioches pour déterrer le trésor de Barbe Noire….C’était le we de Pâques, important we de fiesta et réunion familiale, plats typiques, bivouac sur les plages et bien entendu rhum à Gogo.

Daniel habite sur le trajet de l’Anse couleuvre, donc arrêt obligatoire pour boire un petit café et le décollage, ti-punch à 10 heures du matin. En passant le portail, whouaa, la case créole est posée sur la plage avec accès direct à la mer, un fabuleux jardin agrémenté d’une cuisine extérieure de plusieurs petits salons et d’une grande tonnelle. Daniel est joviale, dynamique, accueillant, ici il y a du passage, amis et voisins sont les bienvenus…Du coup Daniel nous propose de rester passer la journée et de partager la soupe de pâques avec famille et amis…Après quelques rhum, ça danse, ça rigole….nous avons passé une belle journée enrichissante dans la compréhension de la vie de nos concitoyen ultramarin dans les îles aux cocotiers…Bilan, visite de l’anse couleuvre remis à lundi….peut-être car en passant on s’arrêtera faire coucou à Daniel et là je vous le donne en mille, même combat, on reste la journée du lundi avec grillade party et baignade….c’est pas de notre faute il n’y avait plus de voiture qui voulait nous prendre en stop pour l’anse couleuvre…Merci Daniel pour ton accueil et ta bonne humeur, ça fait chaud au cœur….on reviendra….

En redescendant vers la Marina du marin, nous rejoignons les amis rochelais à l’Anse Mitan, Loïc et Julie sur le Soleya et Seb sur le Twenty, en solitaire Seb vient de faire 4 transats aller-retour, une première boucle sur un 9 m puis il a enchaîné avec l’achat d’un bateau plus grand, 13.5 m aux Antilles qu’il a ramené l’été dernier à La Rochelle avant de repartir en Septembre vers les Antilles via le Sénégal….Loïc et Julie vienne s’installer en Martinique en école de croisière….on passe du bon temps et des longues soirées cockpit avec le rituel ti-punch couché du soleil…

Cette petite nav’ était super sympa et chargé d’émotion pour Emilie et moi-même…dernière nav’ sur le Mathurin pour Emilie car elle se fait un petit saut au Sénégal avec les copines pour un stage de danse Africaine, elle est très contente et moi aussi…Dernière nav’ car il faut vous l’annoncer, je viens de me séparer de mon cher compagnon de voyage, le sacré Mathurin, pour différentes raisons que je ne détaillerai pas ici, mais rassurer vous, que du positif…Il a fallu faire des choix, c’est la vie et j’ai eu l’opportunité de transmettre le Mathurin à des gens soigneux et passionnés qui ont un projet de nav’ vers la Polynésie….

Depuis 4 ans, nous avons vécu une belle aventure ensemble, il ne m’a jamais fait défaut….C’est un super bateau….Il n’y a pas eu que cette nav’ finale, mais je pense à tous les moments partagés et rigolade avec tous les matelots de passage (spécialement d’une semaine en octobre en Bretagne avec un bias équipage hein !!!!), la rochelle, l’ile d’yeu etc etc….il va maintenant rester tranquille tranquille dans les eaux claires et chaudes des Antilles…..Et l’expérience de la transat, avec les copains Nico Taraud et Choupette….c’était cool…encore merci à eux….

Mais le voyage va continuer un peu pour nous, différemment et bien entendu, rassurer vous je vais régulièrement sur leboncoin pour un futur achat d’un bateau…..affaire à suivre…..

Ce projet fut intense et passionnant, excitant….c’était chouette, j’ai beaucoup filmé et je vais essayer d’en faire un petit film….pour garder cette aventure vivante…..

J’espère que vous avez passé quelques bons moment à lire ces petits récits et à visionner les quelques photos, ça nous a fait plaisir également de partager ce que l’on vivait…..

Petite visite également pour moi en Gwadeloupe et Marie-Galante où après quelques jours de cartons et nettoyage du bateau je suis aller rejoindre mes parents qui y font séjour...bien sympa...découverte d'une autre ambiance et lieux, je conseil Marie-Galante....ça à l'air vraiment top !!!!

Nous vous disons à bientôt pour de nouvelles aventures, portez-vous bien, le Mathurin vous salue….

Emilie et Sylvain

Dernières photos, album Martinique côte Caraïbe : comme d’habitude tu cliques en haut à droite

Prochainement je vous montrerez le parcours du Mathurin via les cartes de navigation lors de cette grande croisière…. 

Hello, hello

Le Mathurin et son équipage sont actuellement de retour sur La Martinique, plus précisément au mouillage de Saint Anne. Depuis le dernier récit, où nous étions arrivés à notre point le plus sud de notre navigation antillaise, Grenada, nous avons visité cette île et effectué la remontée vers le nord au rythme habituel du Mathurin, avec quelques périodes un peu ventées, un stop aux Tobago Cays et de belles nav’ au près par beau temps sur la deuxième partie.

L’île de Grenada est très verte, 50 km de long et 20 km de large. Nous décidons de louer une voiture pour deux jours. Conduite à gauche, donc volant à droite et pour couronner le tout en automatique !!! Emilie s’y colle. Après avoir pilé croyant débrayer, tout c’est bien passé avec un max de concentration. On conduit à gauche et on n’utilise pas le pied gauche Compris ?

Nous longeons la côte ouest pour aller découvrir Concords  falls, une cascade après 1 heure de marche dans la jungle en traversant la rivière plusieurs fois. Majestueux. Notre guide Sandy est herboriste. Il nous fait sentir, explique, voire de nombreuses plantes. La muscade, symbole de la Grenade, qui est représentée sur le drapeau, clou de girofle, mandarinier, le gingembre et autres plantes.  Il se rapportera de quoi se faire une soupe le soir et un régime de bananes. Tout pousse sur cette terre où la pluie tropicale tombe, en tout cas lors de notre visite, mais nous laissera tranquille lors de notre marche.

Une baignade dans le bassin de la cascade nous rafraichi. Top !!!

La Grenade a fêté son 38ème année d’indépendance le 7 février 12. Le drapeau, les couleurs rouge jaune et vert sont partout.

La halte déjeuner nous a permis de gouter aux mets locaux : poisson fumé et poisson salé avec bananes de toutes sortes, le tout comme tous les restos locaux dans un fond sonore à fond les ballons. Nous avons demandé de baisser un peu !!!! Au bar les gars avaient chacun leur petite fiole de rhum à 70° cette fois, toujours mélangé avec de l’eau. Ça leur donne directement les yeux brillants. La musique est cool ragga soca donc ils restent cool, dansent, discutent. Super accueil.

Nous faisons une halte à Gouyave bay, un village de pêcheur avec barques colorées sur la plage et bicoques en bois. Samedi les adolescents jouaient sur la plage, aux billes, à monter un cerf-volant plus haut que le soleil, et body-board  avec planche de contre-plaqué.  Matériel nécessaire : un sac poubelle,  branches  et  fil de pêche pour le cerf- volant. Ils s’éclataient.

Deuxième jour, vers le nord par le centre de l’île, objectif batchway beach, une plage recommandée.

Le dimanche est le jour : du Seigneur et du criquet. Si tu vas à l’église tu es  repérable car très bien apprêtés, si tu vas au criquet repérable aussi car vêtu tout de blanc.  Sinon tu vas boire du rhum !!!

Le centre de l’île est une grande forêt. Nous sommes arrivés en même tant qu’un paquebot de touriste, les locaux étaient déguisés pour le folklore. Nous avons renoncés à nous noyés parmi l’accent très américain. Nous avons loupés les petits singes…

Un bon chicken fries nous attendait à la cabane de la plage. La zone de baignade est une piscine naturelle formée par une barrière de corail. La mer est agitée car côté Atlantique. Les vagues sont bloquées  en s’éclatant sur les blocs.

Nous avons séjourné toute la semaine dans une petite marina dans le sud de l’île, façon Fjord norvégien, ambiance anglais en escale, très cool avec petit bar de plage sur une des îles du delta….

Ensuite, notre projet de navigation est un retour sur la Martinique avec des escales que nous n’avons pas faîtes à l’aller…Le vent souffle toujours du nord-est, du prêt nous attend, mais la météo annonce du vent plus faible tournant vers l’Est, donc plus facile, pas besoin de tirer de bord.

Première journée, Grenada vers Carriacou, on est servi…25 nœuds de vent de face, 3 nœuds de courant contraire, grain à 40 nœuds, parfois on recule sur la route, lignes de pêches engagées dans le safran et l’hélice. On a fini par plonger pour couper le tout et ensuite tirer des bords au moteur et grand-voile pour atteindre le mouillage de Tyrell Bays tard le soir, belle journée, le captain en a plein le dos….Demain pose, ça tombe bien il pleut toute la journée, on reste sous la couette…

La suite est plus agréable, Union, Tobago Cays, Béquia, où je retrouve mon ami suédois Pontus, celui qui avait fait la nav’ Canarie / Cap Vert avec moi. Ils viennent de traverser l’atlantique sur leur petit bateau de 8m dans des conditions météo mauvaises, orage, houle, grain 45 nœud etc…Ils sont bien content d’être parmi nous. Je m’entends vraiment bien avec ce mec, ça rigole. Pour l’anecdote, dans sa fatigue il a eu des hallucinations, pensant ne plus être au bon cap il essayait de tourner le compas à la main…et une nuit il a cru que quelqu’un lui avait volé son annexe sur le pont pour aller chercher du jambon…Faut faire attention à la fatigue extrême, mais parfois pas de choix !!!

Découverte de nouveaux mouillages lors cette remontée, Cumberland, vraiment beau et paisible, ancré par l’avant et amarré au cocotier par l’arrière…Emilie s’essaie à la pêche à la ligne avec la canne bambou que je lui ai fabriqué pour son anniversaire. Elle sortira un monstre d’environ 6 cm, mais d’une belle couleur rouge…Elle ait plus efficace pour la fabrication de bracelets en branche de corail, méthode apprise avec un vieux pêcheur local, Joseph, avec lequel nous avons passé un après-midi.

Nous arrivons à la Martinique, où les parents d’Emilie sont venus passer 10 jours de vacances…Au programme stage de Kite Surf pour Henri et sa fille, bronzage et baignade pour Michèle.  Week-end nav’ et mouillage aux anses d’Arlet. De bons moments…

L’occasion également de retrouver mes amis suisse sur leur Gin Fizz, rencontré au Maroc…qui ont eu un malheureux pépin lors de la transat, double fracture de la mâchoire pour Coralie avec évacuation sur un cargo…photo impressionnante sur le blog : www.zebreak.ch tout va bien maintenant pour eux, c’est cool…

Pour le Mathurin, c’est escale Martiniquaise avec petite nav’ côté caraïbe et profiter de cette île et de quelques nouveaux amis…Posé un petit peu après ces 8 mois de navigation plus intense….

A bientôt portez-vous bien !!!!!

Sylvain et Emilie

Pour les photos et quelques vidéos, tu cliques en haut à droite

A la majorité, vous avez aimé les vidéos. J’ai d’ailleurs parié le record d’audience sur ma pirouette :))

Voici le premier épisode de l’arc Antillais : Martinique - Tobago Cays.

http://www.youtube.com/user/MathurinYeu

Enjoy

Gros bisous à tous.