Le Laos et Ko Chang

Le Laos

Après nos deux jours de navigation sur le Mékong, nous avons pu voir quelques villages, champs cultivés mais surtout une végétation dense. Nous sortons juste de la saison des pluies. Le Mékong est d’ailleurs haut et agité mais praticable car le capitaine peut encore voir les balises (peinture rouge à l’extrémité des rochers).

Luang Prabang, ville sur le Mékong, style coloniale où l’on retrouve des bâtisses de style Français. Anciennement l’Indochine française.  Cela ne fait que 60 ans que le Laos est indépendant et 10 qu’il se développe. Nous avons le plaisir de retrouver des baguettes et des pains aux chocolats.

Au cours de nos ballades en scooter nous sommes face à des scènes de vie d’un autre temps pour nous. Le retournement de la terre dans les rizières se fait avec des bœufs, la récolte du riz  à la main pendant que le grand père resté seul au village  tresse les chapeaux en bambou pointus efficace contre le soleil. Nous comprenons l’utilité des petites cabanes dans chaque champ, une pause est bien méritée sous 35°. Les laotiens ont une philosophie de vie  qui se veut sereine Comme l’expression dit : « Les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser et les Laotiens l’écoutent » En effet les laotiens ne font qu’une récolte par an sur leur terre. Si cela les fait vivre c’est le principal.

Beaucoup de chose sont fabriqués main dans les villages. Les femmes sont toutes habillées en grand tube de tissu brodé replié pour faire une longue jupe pratique.  Elles cuisinent au feu de bois à la vapeur d’un chaudron dans un récipient fait en bambou…..Certains hommes allongés, plongés dans une grande détente ont l’air d’apprécier l’opium.

Luang Prabang sera aussi l’occasion d’assister aux rituels d’aumône des Monks (les moines). Tous les matins à 6h30, dans le silence, les 350 monks des différents temples de la ville, vêtus d’orange descendent la rue en récoltants le riz des fidèles.  Faisant vœux de ne rien posséder, ce sont les fidèles qui leur font dons de tout le nécessaire lors de leur offrandes aux temples ( savon bougies etc….). Chaque homme bouddhiste doit faire une retraite d’un mois maintenant réduit à une semaine avant de se marier ou de rentrer dans la vie active. Ils rejoignent les moines, les enfants livrés à eux-mêmes y sont recueillis également.

Le Laos sera l’occasion de tester différents transport. Après le slow boat sur le Mékong, c’est le bus de nuit pour rejoindre Vientiane. Les bus sont confortables avec oreillers, couvertures… Sylvain a l’impression de retrouver sa cabine comme sur un bateau. Le mouvement des vagues me bercent d’avantage pour ma part que les virages dans les montagnes. Un arrêt pour le chauffeur à 2h du matin nous permet de manger un plat thaï, avec un coupon compris dans le prix du trajet. Non merci t je vais plutôt essayer de m’endormir le temps que le bus est à l’arrêt.

Nous testerons également le train de nuit de  Vientiane à Bangkok. Plus amusant, un steward, un service de bar, plats très bons cuisinés, petit déjeuner au lit  royal!!! Sylvain a l’impression de retrouver une couchette sur un bateau offshore, le même bruit infernal de moteur, il dormira comme un bébé, moi beaucoup moins.

Nous sommes restée à Vientiane deux jours à la Villa Laos, une belle demeure tenu par une femme charmante qui a étudié à Dunkerque et parlait donc très bien français. Elle nous a expliqué l’histoire de cette maison qui était en fait deux maisons jumelles construites par son arrière-grand-père pour ses deux filles. La maison est agréable, fraiche avec ses grandes pièces ventilées par ces grandes élises au plafond.

Nous décidons de partir plus tôt pour retrouver la plage de Ko Chang. 3 semaines sans océan pour mon loup de mer, c’est tout juste supportable.

Ko Chang est une île montagneuse où l’objectif est de trouver un coin sympa pour terminer notre voyage et revenir à la maison en forme au bout d’un an de périple. Première escale dans un trois étoiles perdu au bout une péninsule avec une immense piscine. Parfait !!! Deuxième spot : bungalow pas cher dans jardin pour la fraicheur, accès à la plage d’eau claire et chaude, vue sur les îles, avec restaurant très bon et pas cher. Parfait. Nous retrouvons les couchers de soleil sur la mer, le ciel  puis la mer se colorant de rose. Un bel endroit pour faire le bilan

 Bises à tous

Sylvain et Emilie

Voir les photos en haut à droite du Laos et de Kochang.